Biodiversité : Observer / agir

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Ils utilisent votre mangeoire en hiver ou nichent dans votre jardin au printemps ? Saurez-vous les reconnaître ?

Plusieurs espèces d’oiseaux, dont des espèces menacées, utilisent nos jardins pour se reproduire ou se nourrir. En hiver, une mangeoire placée derrière une fenêtre permet de les observer facilement. Au printemps l’installation de nichoirs encourage certaines espèces, comme les mésanges, à nicher. Votre jardin attire les oiseaux ? Alors partagez vos observations !

Aller plus loin sur oiseauxdesjardins.fr

Seuls les oiseaux tropicaux sont vivement colorés ? Ces espèces françaises vont vous prouver le contraire ! Les espèces de cette enquête font partie des espèces d’oiseaux les plus colorées de l’avifaune française.

La huppe fasciée et le guêpier d’Europe sont des espèces des milieux secs facilement identifiables.

La première, orangée, est reconnaissable à son toupet plumé lui valant son nom. Elle niche dans des cavités de vieux arbres, de bâtiments ou dans des nichoirs adaptés. Il n’est pas rare de la voir se nourrir au sol dans les jardins à la recherche de larves et de chenilles.

Le deuxième arbore plusieurs couleurs vives : jaune, bleu vif, roux et un œil rouge vif. Il vit généralement en colonie de plusieurs individus creusant des trous dans les fronts sableux pour y pondre. Véritable virtuose aérien, le guêpier chasse des insectes en vol (libellules, guêpes, abeilles …). Ces deux espèces sont également reconnaissables à leurs chants :

La troisième espèce est liée aux milieux humides. Il s’agit du martin-pêcheur, véritable fusée bleue, qui parcourt les rivières et les plans d’eau à la recherche de perchoirs depuis lesquels il pourra repérer poissons et amphibiens. Une fois sa cible définie, il pique dans l’eau afin de l’attraper avec son très long bec. Contrairement aux deux premières espèces, qui sont migratrices, le martin-pêcheur est observable toute l’année sur notre territoire.

Les papillons virevoltent de fleur en fleur ! Saurez-vous identifier ces insectes hauts en couleurs qui vous entourent ?

Le nom scientifique de la famille des papillons est “lépidoptères“, ce qui signifie “ailes couvertes d’écailles“. Ces écailles (= poudre qui reste sur les doigts si l’on touche un papillon) donnent leurs couleurs aux ailes des papillons. Ces insectes sont des pollinisateurs, indispensables à notre survie.

En France, il existe plus de 250 espèces de papillons de jour et plusieurs milliers de papillons de nuit. Les papillons de jour sont généralement plus colorés et plus facilement identifiables.

Observez-les dans votre jardin ou en balade, participez à l’enquête des butineurs !

Ils sont petits, discrets mais vivent pourtant près de nous. Saurez-vous les voir ?

Ces deux petits mammifères habitent dans nos parcs et jardins :

• Le hérisson, petite boule de piquants, est discret et nocturne. Il est possible de le voir, la nuit dans son jardin, se rassasiant dans le compost ou dans la gamelle du chat. En journée, il regagne son abri sous un tas de branches ou de feuilles.
• L’écureuil est un virtuose de la grimpette. Malgré son pelage roux vif, il peut passer inaperçu.

Si l’un d’eux montre le bout de son nez, rendez-vous sur l’observatoire !

Vous partagez votre habitation avec des chauves-souris (cave, grenier, stores, volets…) ou vous connaissez un site à chauves-souris (grotte, cabanon, église…) ? Faites-le nous savoir…

Seul mammifère capable de pratiquer le vol battu, la chauve-souris est une précieuse alliée. En France, strictement insectivore et nocturne, elle complète le rôle des oiseaux et autres prédateurs diurnes dans la régulation des moustiques, des insectes ravageurs et des papillons nocturnes comme la pyrale du buis (une colonie de cinq-cents grands murins consomme une tonne d’insectes par an). Malheureusement, la plupart des trente-cinq espèces françaises (toutes protégées) sont menacées.

Le patrimoine bâti offre des gîtes essentiels au maintien de ces petits mammifères. En effet, bien que craintives et discrètes, les chauves-souris sont souvent nos “voisines” car elles s’installent volontiers dans nos constructions anciennes ou modernes. La préservation de ces gîtes (caves, combles, églises, habitations inoccupées…) est essentielle au maintien des populations de ces animaux.

Si vous avez une colonie chez vous, renseignez la localisation, l’effectif approximatif et laissez vos coordonnées en commentaire si vous souhaitez qu’un expert vienne voir la colonie.

Croa, Croa, Croa… c’est la saison des amours pour les amphibiens. Il est temps d’enfiler ses bottes pour aller les observer !

Ces animaux fascinants sont capables de vivre plusieurs mois loin des habitats aquatiques. Mais au printemps, c’est la course pour retourner dans la mare ! Les amphibiens sont capables de faire plusieurs kilomètres pour retourner se reproduire à l’endroit où ils sont nés.

Ils sont divisés en deux groupes : les grenouilles / crapauds (sans queue et capables de chanter) et les salamandres / tritons (corps allongé avec une longue queue).

Ils sont plus facilement observables de nuit. Pour partir à leur rencontre, prenez une lampe et baladez-vous autour des mares au printemps. Qu’avez-vous vu ?

Elles sont de retour : c’est le printemps ! Mais où nichent-elles ?

Les hirondelles rustiques et de fenêtre sont bien présentes en Drôme. Pourtant, elles sont en grande régression à cause de la diminution du nombre d’insectes, la destruction des nids et le changement des pratiques agricoles.

L’hirondelle rustique construit son nid dans les bâtiments (grange, garage, étable…) alors que sa cousine, l’hirondelle de fenêtre, choisit les façades des bâtiments (sous les avancées de toit ou les génoises).

Vous avez la chance de les accueillir chez vous ? Participez à cette enquête !

Plus d’informations pour les reconnaître