Cadre de vie : Assainissement, eaux pluviales

L'Agglo gère l'ensemble de l'assainissement collectif et non collectif sur son territoire, : ce sont les eaux usées qui représentent 1233 km de réseaux.
Elle gère aussi les eaux pluviales soit 395km de réseaux.

Publié le – Mis à jour le

L’assainissement collectif

Les missions

  • Exploiter et entretenir les réseaux et stations d’épuration
  • Réaliser des travaux de renouvellement et d’extension des réseaux
  • Contrôler les raccordements et les rejets des industriels
  • Gérer la relation avec les usagers (facturation, demandes de branchements, etc.)
  • Mettre aux normes les installations pour protéger l’environnement
  • Mener des actions en faveur du développement durable (réduction des pollutions, production de biogaz, économies d’énergie)

L’Agglo assure ce service soit

  • En régie directe avec ses propres équipes (85 agents) ;
  • Via des contrats de délégation de service public avec Veolia ;
  • Via des prestations de service avec la SAUR.

Chiffres clés

  • 1 233 km

    de réseaux de collecte

  • ~ 89 000

    abonnés raccordés

  • 186

    postes de refoulement

  • 11

    bassins d’orage

  • + de 17 M de m3

    d’eaux usées et pluviales traitées par an sur les 44 stations de traitement

Les trois principaux systèmes d’assainissement (réseaux et stations de traitement) sont ceux de :

  • Valence (7 communes) ;
  • Romans-sur-Isère (11 communes) ;
  • Portes-lès-Valence (5 communes).

L’assainissement non collectif (SPANC)

Mission de l’Agglo : assurer le contrôle des installations existantes et nouvelles, soit environ 12 000 installations d’assainissement individuel sur le territoire

Le budget annuel pour l’assainissement est d’environ 15 millions d’€ en fonctionnement et 15 millions d’€ en investissement.

La gestion des eaux pluviales

Un enjeu majeur

L’agglomération fait face à un double défi concernant les eaux pluviales :

  • Le risque d’inondation
    • Intensification des phénomènes climatiques extrêmes
    • Densification urbaine qui limite l’infiltration naturelle
    • Saturation des réseaux lors de fortes pluies
  • La préservation de la ressource en eau
    • Artificialisation des sols qui empêche l’infiltration naturelle
    • Impact sur l’alimentation des nappes souterraines
    • Restrictions d’eau de plus en plus fréquentes

Chiffres clés

  • 395 km

    de réseaux

  • 5 000

    puits d’infiltration

  • 40

    bassins de stockage et ou d’infiltration des eaux pluviales

La solution : privilégier l’infiltration naturelle

L’agglomération promeut une approche basée sur l’infiltration des eaux pluviales au plus près de leur point de chute. Cette stratégie présente de multiples avantages :

  • Recharge naturelle des nappes souterraines ;
  • Limitation des inondations ;
  • Réduction de la pollution des eaux ;
  • Création d’espaces verts multifonctionnels ;
  • Protection de la biodiversité ;
  • Lutte contre les îlots de chaleur urbains.

Des actions concrètes

Pour atteindre ces objectifs, l’agglomération agit sur plusieurs fronts :

  • Création d’espaces d’infiltration naturelle ;
  • Intégration des solutions basées sur la nature dans les projets d’aménagement ;
  • Réduction des surfaces imperméables ;
  • Sensibilisation des acteurs du territoire.

Des bénéfices pour l’environnement

Cette approche innovante permet de :

  • Réduire les coûts d’infrastructure ;
  • Améliorer le cadre de vie ;
  • Préserver les ressources naturelles ;
  • S’adapter au changement climatique.